"Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse." (Nietzsche)

Sourire, c'est prendre le risque de paraître ridicule.
Pleurer, c'est prendre le risque de paraître sentimental
Tendre la main vers l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer.
Faire voir ses sentiments, c'est prendre le risque de montrer son véritable soi.
Étaler ses idées, ses rêves devant la foule, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
... Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer l'échec.
Mais les risques doivent être courus, parce que le plus grand risque dans la vie, c'est de ne rien risquer.
La personne qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien.
Quelqu'un peut éviter la souffrance et le chagrin, mais ne peut alors apprendre à ressentir, à changer, à grandir, à aimer, à vivre.
Enchaîné par les certitudes, l'individu est un esclave qui a renoncé à la liberté.
Seul l'individu qui risque est vraiment libre.

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En général, les statuts prêts à copier-coller made in Facebook ne m'inspirent guère. Toux ceux destinés à s'assurer qu'on est lu et/ou aimé de ses "amis" FB m'agacent et je les ignore systématiquement, fussent-ils publiés par mes proches.
Parmi ces statuts prêts à copier-coller, d'autres prêtent déjà plus à la réflexion, qu'il m'arrive parfois, quand ils me parlent, de copier-coller à mon tour, non pas tant pour les partager (quoi que...) mais pour pouvoir les retrouver plus tard.

Celui que je viens de copier-coller ici, je viens de le lire et d'une certaine façon, il me touche. Il me parle, en tout cas. Il me parle de moi. C'est bien la raison pour laquelle je ne peux pas en faire un statut FB.

Il me parle de mes plus gros défauts, de mon besoin obsessif de sécurité et de ma peur panique des risques. De mon besoin d'être rassurée, de mon envie d'éviter des conséquences négatives. De mon envie de contrôler au maximum mon environnement, pour ce faire. Et de mon impuissance à le faire. De mon besoin de me protéger et de mon incapacité de mettre à distance mes peurs. De la façon dont, bien souvent, je ne parviens pas à me contrôler moi-même, me condamnant par là-même à subir mes réactions.

Ce texte me parle surtout de l'immobilisme auquel je me condamne en souhaitant rester dans ma zone de confort. A cet égard, les leçons de conduite ne m'apprennent pas qu'à manoeuvrer un véhicule. Peur, confiance en soi...tout y passe! Je me dis souvent que ce qui me limite le plus, ce sont les limites que je m'impose moi-même. Par peur, par aversion du risque. Je ne peux pas sortir d'un coup, d'un seul de ces limites qui ont le mérite de me rassurer. Mon défi est peut-être alors de travailler à élargir progressivement ma zone de confort de façon à me permettre de prendre plus d'initiatives, plus de risques...sans avoir l'impression de me mettre en danger.
Peut-être....

Il y a quelques semaines, l'une de mes amies (étudiante en psychologie) affirmait qu'on avait tous en nous un côté névrosé et un côté psychotique. Je reconnaissais bien volontiers quelques tendances névrotiques mais niait farouchement toute implication psychotique. A l'heure où j'écris ces lignes, je continue de nier toute rupture avec la réalité. Pourtant, ce besoin de limites m'interpelle. Et si elle n'avait pas entièrement tort?

 

"Un moment, vous devez prendre une décision, les frontières ne maintiennent pas les autres à distance, elles vous enferment. Donc vous pouvez gâcher votre vie en traçant des lignes ou vous pouvez vivre votre vie en les franchissant. Mais il y a certaines lignes qui sont beaucoup trop dangereuse à franchir.  Je sais déjà une chose : si vous êtes prêt à courir le risque, la vue de l'autre côté est spectaculaire. "

Grey's Anatomy, S01E02

Publié le Mercredi 28 septembre 2011 à 18:24 par m4rie-odile

Publié le Lundi 19 septembre 2011 à 19:53 par m4rie-odile

"Faire table rase n'est pas une folie. La folie, c'est d'accepter d'être malheureux et de continuer à vivre comme un somnambule hébété, jour après jour, nuit après nuit. La folie, c'est de faire semblant d'être heureux, comme si l'état actuel des choses devait nécessairement se perpétuer jusqu'à la fin de cette chienne de vie. Tout le potentiel, l'espoir, toute la joie, l'émotion, toute cette passion que la vie vous a pompé...il faut réagir ; il faut tendre les bras et les arracher des mains de cette populace et de ces vampires"

[Extrait du film Le complexe du castor]

Publié le Dimanche 18 septembre 2011 à 12:07 par m4rie-odile

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