"Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse." (Nietzsche)

C'est marrant de voir à quoi tiennent les souvenirs...

Hier, faisant un peu de ménage dans les fichiers présents dans mon ordinateur, j'ai retrouvé des historiques de conversation msn. Un peu anciennes, puisque je n'utilise plus guère msn, faute de connexion internet assez stable.  Des conversations qui datent d'il y a environ un an et demi, correspondant à la fin du M1. Une période marquée par le "fuck la fac", lassées des incertitudes quant à la procédure de sélection en M2, blasées par les changements survenues dans les modalités de contrôle continu, fatiguées par certains enseignants qui ne nous aidaient guère.

Je relisais donc ces conversations et tout m'est revenu : cet état d'esprit, que je me souvenais d'avoir eu sans avoir été capable d'en garder la mesure, l'humour de nos conversations pour lutter comme on le pouvait contre la morosité ambiante.... La relecture de ces conversations fut un chouette moment, qui m' a arraché plus d'un éclat de rire!

Si j'avais su à l'époque que cela me ferait mourir de rire un an et demi plus tard!  J'aime assez ça : le retour du passé dans le présent, avec un sens aigu de ce qu'il a été, dans tous ses aspects mais n'en garder que le meilleur!
 

Publié le Mercredi 26 octobre 2011 à 14:28 par m4rie-odile


"Sometimes life hits you in the head with a brick. Don't lose faith. I'm convinced that the only thing that kept me going was that I loved what I did. You've got to find what you love. And that is as true for your work as it is for your lovers. Your work is going to fill a large part of your life, and the only way to be truly satisfied is to do what you believe is great work. And the only way to do great work is to love what you do. If you haven't found it yet, keep looking. Don't settle. As with all matters of the heart, you'll know when you find it. And, like any great relationship, it just gets better and better as the years roll on. So keep looking until you find it. Don't settle."

 
[Extrait du discours prononcé par Steve Jobs lors de la remise des diplômes de Standord, le 12 juin 2005]

 
Pour découvrir l'intégralité de ce discours (sous-titré) :


 

Publié le Dimanche 9 octobre 2011 à 12:45 par m4rie-odile

Publié le Samedi 8 octobre 2011 à 23:46 par m4rie-odile

« Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons. »

Paulo Coelho

Publié le Samedi 1er octobre 2011 à 0:12 par m4rie-odile

Sourire, c'est prendre le risque de paraître ridicule.
Pleurer, c'est prendre le risque de paraître sentimental
Tendre la main vers l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer.
Faire voir ses sentiments, c'est prendre le risque de montrer son véritable soi.
Étaler ses idées, ses rêves devant la foule, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
... Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer l'échec.
Mais les risques doivent être courus, parce que le plus grand risque dans la vie, c'est de ne rien risquer.
La personne qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien.
Quelqu'un peut éviter la souffrance et le chagrin, mais ne peut alors apprendre à ressentir, à changer, à grandir, à aimer, à vivre.
Enchaîné par les certitudes, l'individu est un esclave qui a renoncé à la liberté.
Seul l'individu qui risque est vraiment libre.

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En général, les statuts prêts à copier-coller made in Facebook ne m'inspirent guère. Toux ceux destinés à s'assurer qu'on est lu et/ou aimé de ses "amis" FB m'agacent et je les ignore systématiquement, fussent-ils publiés par mes proches.
Parmi ces statuts prêts à copier-coller, d'autres prêtent déjà plus à la réflexion, qu'il m'arrive parfois, quand ils me parlent, de copier-coller à mon tour, non pas tant pour les partager (quoi que...) mais pour pouvoir les retrouver plus tard.

Celui que je viens de copier-coller ici, je viens de le lire et d'une certaine façon, il me touche. Il me parle, en tout cas. Il me parle de moi. C'est bien la raison pour laquelle je ne peux pas en faire un statut FB.

Il me parle de mes plus gros défauts, de mon besoin obsessif de sécurité et de ma peur panique des risques. De mon besoin d'être rassurée, de mon envie d'éviter des conséquences négatives. De mon envie de contrôler au maximum mon environnement, pour ce faire. Et de mon impuissance à le faire. De mon besoin de me protéger et de mon incapacité de mettre à distance mes peurs. De la façon dont, bien souvent, je ne parviens pas à me contrôler moi-même, me condamnant par là-même à subir mes réactions.

Ce texte me parle surtout de l'immobilisme auquel je me condamne en souhaitant rester dans ma zone de confort. A cet égard, les leçons de conduite ne m'apprennent pas qu'à manoeuvrer un véhicule. Peur, confiance en soi...tout y passe! Je me dis souvent que ce qui me limite le plus, ce sont les limites que je m'impose moi-même. Par peur, par aversion du risque. Je ne peux pas sortir d'un coup, d'un seul de ces limites qui ont le mérite de me rassurer. Mon défi est peut-être alors de travailler à élargir progressivement ma zone de confort de façon à me permettre de prendre plus d'initiatives, plus de risques...sans avoir l'impression de me mettre en danger.
Peut-être....

Il y a quelques semaines, l'une de mes amies (étudiante en psychologie) affirmait qu'on avait tous en nous un côté névrosé et un côté psychotique. Je reconnaissais bien volontiers quelques tendances névrotiques mais niait farouchement toute implication psychotique. A l'heure où j'écris ces lignes, je continue de nier toute rupture avec la réalité. Pourtant, ce besoin de limites m'interpelle. Et si elle n'avait pas entièrement tort?

 

"Un moment, vous devez prendre une décision, les frontières ne maintiennent pas les autres à distance, elles vous enferment. Donc vous pouvez gâcher votre vie en traçant des lignes ou vous pouvez vivre votre vie en les franchissant. Mais il y a certaines lignes qui sont beaucoup trop dangereuse à franchir.  Je sais déjà une chose : si vous êtes prêt à courir le risque, la vue de l'autre côté est spectaculaire. "

Grey's Anatomy, S01E02

Publié le Mercredi 28 septembre 2011 à 18:24 par m4rie-odile

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