Louis Chédid - On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime



 

Pas de nouvel article depuis de longs mois...

Non pas que je n'ai rien vécu depuis. Sans avoir une vie des plus intéressantes, elle fut malgré tout assez remplie ; elle m'a assez peu laissé le temps de m'ennuyer.

J'ai été prise par les études, par le travail...Je ne vais pas me plaindre d'être en M2  ni de travailler, ce sont des choix que j'ai faits et que j'assume mais il est tout de même certain que ça représente pas mal de temps et d'énergie. Surtout que malgré l'exhortation des enseignants à ne pas avoir de vie en dehors de la fac, j'ai refusé de céder à ça. Parce que je n'ai pas bien vécu du tout la rentrée et le début du semestre, avec des choix difficiles qui se profilent après le diplôme et qui devenaient réels en commençant l'année. Alors dès que j'ai pu, j'ai recherché ce qui me faisait du bien : la présence de mes amies, le temps passé avec ma famille...Si j'ai été amenée à faire des concessions, et notamment à ne pas être aussi disponible que j'aurais aimé l'être pour ceux que j'aime, j'ai en tout cas refusé tout sacrifice.

J'ai tout vécu intensément, parce que je ne sais pas vraiment faire différemment. Des moments de grand bonheur et de profond désarroi. J'ai été trop occupée à vivre pour pouvoir écrire ici. Je n'en ai pas non plus vraiment eu envie. La conscience que le temps passe, que ça fait un moment que je n'ai rien écrit ici, de la difficulté à reprendre...alors on laisse encore plus de temps passer.

Ai-je encore des choses à raconter? Je ne sais pas. J'ai en tout cas envie d'essayer. C'est le but de cet article : non pas de rattraper le temps perdu, de conter en une note ma petite vie depuis fin septembre mais de remettre le pied à l'étrier en quelque sorte, de préparer le chemin à de nouveaux articles.

J'espère qu'ils seront moins décousus que celui que vous êtes en train de lire et qui s'achève ici.

 

Il y a des journées illuminées de petites choses, de riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux : un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l'enfance sur l'étal d'un brocanteur, une main qui s'attache à la vôtre, un appel que l'on n'attendait pas, une parole douce, votre enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d'autre qu'un moment d'amour. Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui vous met l'âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l'averse alors qu'on est encore au lit, les trottoirs enneigés ou l'arrivée du printemps et ses premiers bourgeons.

[...]

Il est des journées faites de petits riens, des journées dont on se souvient longtemps, sans que l'on puisse vraiment savoir pourquoi.

[...]

Il est des journées faites de petits riens et qui vous laissent le vague à l'âme, de moments de solitude dont on se souvient longtemps, très longtemps.


 

Marc Lévy, in Le Premier Jour

On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et qu'on l'avait effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures.
On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis.

 

On se dit que le passé porte bien son nom : passé.
Passé de mode, passé d'actualité, dépassé.
Enterré.
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans avoir pourquoi. C'est pour cela qu'on a inventé le mot "passé" : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.

[.....]

Il ne sert à rien de renier son passé, de repousser à plus tard, il vaut mieux l'affronter. Sinon le passé insiste, insiste et alourdit à chaque fois la note à payer jusqu'à ce qu'on plie les genoux et qu'on dise OK, je me rends, je dis tout...
Et parfois, il est trop tard...
Parfois le mal est fait...
Parfois il est trop tard pour avouer la vérité...
On ne vous croit plus. On n'a plus envie de vous croire, de vous écouter, de vous pardonner.

 

Katherine Pancol, in Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

Et voilà....changement de plateforme!

On a beau tourner la page, c'est toujours le même livre qu'on écrit...alors j'ai gardé mes anciens articles. Le nombre de commentaires laissés sur l'ancien blog y apparaît mais les commentaires eux-mêmes ont été perdus.

Pour effectuer la migration, j'ai dû rendre le blog H&F public mais je vais y remettre les accès que j'y avais crées, en espérant n'oublier personne, mais je n'ai malgré tout pas l'intention de le supprimer.

Ici, tout est possible....rendre le blog totalement privé ou simplement mettre un mot de passe sur certains articles. J'y réfléchis....

Ce blog est de toute façon appelé à évoluer, le temps que je fasse les réglages que j'estime nécessaires. Notamment en terme de mise en page, d'habillage, ce genre de futilités qui font que j'aurai envie d'écrire ici....et peut-être vous envie de me lire.

Ne vous étonnez donc pas si l'affichage est capricieux aujourd'hui, ce sera normal....ce ne sera que le résultat de mes petits tests!
A suivre....